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Plus d'informationsDepuis des années, de nombreuses villes et communes luttent contre l’augmentation du trafic. Le renfort de la circulation par bicyclette est une des solutions possibles pour désencombrer les routes – liée à des reconstructions structurelles. Afin de rendre le cyclisme en milieu urbain sûr et pour qu’il devienne une véritable alternative au transport individuel motorisé, l’infrastructure doit être adaptée à ses besoins particuliers.
Le nombre de véhicules automobiles immatriculés par ménage a augmenté régulièrement au cours des dernières années et décennies. Alors qu’en 2010, 527 habitants sur 1.000 possédaient une voiture, le nombre est passé à 692 en 2019 – selon les données de l’office fédéral des véhicules à moteur allemand. Pendant longtemps, l’infrastructure de la plupart des villes allemandes a été principalement destinée aux véhicules motorisés. Au développement et à la construction des voies routières s’ajoute également la création de places de stationnement – souvent dans l’espace public.
La voiture est une solution confortable pour le transport privé et offre une flexibilité maximale. En revanche, les transports publics sont souvent considérés comme moins attractifs. Des horaires rigides, des arrêts fixes et des options de correspondance médiocres, mais aussi la sécurité et la commodité sont des critères qui sont souvent mentionnés. En conséquence, les connexions moins fréquentées ont été systématiquement supprimées dans certaines villes.
En de nombreuses villes et localités allemandes, ce n’est que depuis quelques années que l’infrastructure de cyclisme a gagné d’importance dans le développement urbain. Des voies existantes ne sont généralement que partiellement développés.
Cependant, dans de nombreuses villes et communes les infrastructures de transport ont désormais atteint leurs limites. La source des différents problèmes de circulation urbaine quotidienne est avant tout l’espace de plus en plus réduit suite au nombre croissant de véhicules de toutes sortes.
Aujourd’hui, cependant, de plus en plus de cyclistes participent au trafic. Pour de nombreuses raisons, la promotion du cyclisme est considéré comme l’une des solutions possibles pour une mobilité viable dans les zones urbaines. Outre le faible encombrement – tant sur la route que lors du stationnement des vélos – surtout le respect de l’environnement est un argument important. Où les véhicules à moteur sont pris dans les embouteillages, le vélo permet de se rendre vite à sa destination. Surtout sur les courtes distances, le temps de trajet est presque le même par rapport au trafic motorisé.
Alors que beaucoup aiment circuler à vélo en été, quand il fait beau, les choses sont très différentes par mauvais temps. La pluie ou, en hiver, la neige et la glace ne réduisent pas seulement le confort, le risque d’accident pour les cyclistes augmente fortement sur les routes glissantes. Aussi, un simple vélo ne convient que dans une mesure limitée pour le transport de courses ou de bagages plus volumineux. Des vélos cargo, comme on les aperçoit de plus souvent dans les grandes villes, peuvent combler cette lacune.
Cependant, ces véhicules nécessitent nettement plus d’espace que les vélos normaux – tout comme les vélos équipés d’une remorque. Les concepts axés sur l’expansion d’un trafic de livraison urbain à vélo doivent prendre en compte ces aspects. À Berlin, dans le cadre du projet KoMoDo, le trafic de livraison avec des vélos cargo est actuellement testé en coopération avec les cinq plus grands prestataires de livraisons de colis. Après une évaluation intermédiaire positive, le projet avait été initialement prolongé jusqu’à fin 2019.
Cependant, un cycliste a des exigences différentes envers l’infrastructure. Il se trouve souvent coincé entre le trafic dense et les trottoirs peuplés ou les bandes de stationnement. Dans les villes ayant à ce jour peu de vélos faisant part du trafic total, les cyclistes doivent souvent affirmer d’abord leur place. Toutefois, il ne s’agit pas seulement de conditions structurelles pour circuler de façon sûre et rapide, mais aussi de l’acceptation en tant qu’usager de la route à droits égaux.
Parmi les usagers de la route, les cyclistes sont considérés comme le maillon le plus faible – à l’exception des piétons. Ils se voient confrontés à des véhicules plus rapides, plus grands et plus forts, mais, en cas d’accident, ne sont pas protégés eux-mêmes par une carrosserie ou par une zone de déformation.
Si on veut encourager le cyclisme, la sécurité joue un rôle important. Selon des enquêtes telles que le « Fahrrad-Monitor » (2011) ou le « Fahrradklimatest » (2018), de nombreux cyclistes ne se sentent pas très en sécurité sur la route – un fait souvent lié au manque d’infrastructures cyclables. Des solutions possibles à ce problème sont en partie discutées de manière très controversée. Des voies cyclables – éventuellement séparées des voies pour la circulation motorisée – ne sont souvent pas réalisables par manque de place. Si des voies pour voitures sont prévues d’être modifiées à cette fin, leur usage respectif doit être prise en compte.
Des mesures qui visent en premier lieu d’augmenter le confort pour les utilisateurs de vélos peuvent également encourager le cyclisme. Elles créent un climat généralement plus favorable pour les vélos.
Sous le terme « installation cyclable » sont résumés les différentes zones de trafic prévues en premier lieu pour les cyclisme.
La variante un peu plus étroite, le marquage au sol, est particulièrement controversée. Ils indique une zone de circulation pour les cyclistes, mais sans obligation d’utilisation – comme il est le cas pour les « vraies » pistes cyclables – et à largeur réduite. Ils offrent aux cyclistes beaucoup moins d’espace et donc moins de protection contre les véhicules dépassants. De plus, les marquages se trouvent souvent près des bandes de stationnement; la distance requise entre cycliste et véhicules stationnés n’est donc pas atteinte.
Autre problème: les voies cyclables sont souvent bloquées par d’autres usagers de la route et mésusées comme place de stationnement. Aussi des chantiers, des poubelles ou des déchets rendent les sentiers souvent impraticables ou conduisent à ce que les cyclistes se déplacent spontanément sur les autres zones de circulation. Un tel changement peut augmenter le risque d’accident.
Une expansion massive d’une propre infrastructure cycliste garantit une progression sûre et plus rapide, mais ordinairement, il faut quelque temps avant que le passage au vélo se fasse remarquer dans le trafic général. Une infrastructure bonne et cohérente renforce le « sentiment de sécurité » et peut contribuer à attirer plus de personnes vers le vélo. Il convient donc de juger de façon exacte quels aménagements peuvent produire les plus grands effets.
Certaines situations de circulation, souvent dépendant de l’infrastructure et des conditions structurelles respectives, présentent un risque élevé pour les cyclistes:
Pour des communes à court d’argent, souvent les coûts d’investissement élevés parlent contre des propres pistes cyclables. La solution la plus sûre – une voie séparée par une structure – implique des mesures de réaménagement à grande échelle.
Mais des alternatives moins onéreuses peuvent également contribuer à encourager le trafic à vélo et à améliorer la sécurité des cyclistes au quotidien. Cela comprend, par exemple, la mise en évidence de la piste par un marquage en couleur. Contrairement à une simple séparation visuelle par une ligne blanche interrompue à intervalles réguliers, cette variante est plus visible – également pour les autres usagers de la route. Ainsi, non seulement la perception d’une voie indépendante est renforcée, mais pour le cycliste l’orientation au milieu du trafic est aussi nettement facilitée.
Des solutions individuelles ou des séparations partielles assurent une plus grande sécurité et un confort élevé pour les cyclistes.
Les cyclistes occupent beaucoup moins d’espace dans la circulation. Une infrastructure cyclable bien développée peut libérer le trafic.
Sur les courts trajets allant jusqu’à trois kilomètres surtout, il existe non seulement un grand potentiel, mais aussi la nécessité de transférer le transport privé motorisé vers d’autres alternatives.
Des communes luttant contre une forte pollution aux particules fines peuvent contrer ce problème avec une proportion plus élevée de cyclistes au trafic.
Une bonne infrastructure cyclable assure un climat favorable aux vélos et favorise ainsi le passage du trafic motorisé au cyclisme.
Une piste cyclable n’est pas toujours la meilleure solution individuelle. Parfois, d’autres concepts sont plus utiles.
Les usagers de la route précédemment privilégiés doivent éventuellement céder du terrain – par exemple, si des voies de circulation disparaissent au profit des pistes cyclables.
Dans les villes très vallonnées, même avec un bon réseau de pistes cyclables, il ne faut pas s’attendre à une augmentation excessive du trafic cycliste conventionnel. Ici, l’expansion des transports publics paraît plus raisonnable.
Si les pistes sont vraiment utilisées dans une mesure notable ne se montre qu’après un certain bout de temps.
Un manque d’espace empêche souvent la création d’installations séparées pour vélos.
Les pistes cyclables peuvent nécessiter un entretien supplémentaire (feuilles mortes, éclats).
Les pistes cyclables sont souvent considérées comme la solution ultime pour encourager le cyclisme en centre-ville. Mais elles ne sont qu’une seule des solutions possibles. Les différentes zones à risques, les exigences structurelles individuelles et les points de critique des pistes cyclables sont des arguments pour envisager aussi d’autres alternatives.
La réalité montre que chaque ville et une multitude de situations de trafic doivent être prises en compte individuellement. La liste des moyens pour améliorer l’infrastructure cyclable est longue. Le cas échéant, des solutions individuelles sont nécessaires.
Dans certaines villes et métropoles, le trafic à vélo constitue déjà une partie significative de la circulation générale. Là, on trouve des approches innovatrices et des exemples positifs pour des mesures structurelles ultérieures. Pour chaque défi qui se présente, il existe une solution appropriée qui est déjà testée dans certaines villes:
Les cyclistes bénéficient de certains avantages dans le trafic urbain: contrairement aux automobilistes, ils peuvent entre autres garer leur véhicule pour une courte halte devant un magasin. Plus besoin de chercher une place de stationnement, les trajets sont courts. Cependant, un nombre de vélos croissant peut également causer des encombrements, en particulier dans les endroits très fréquentés. Pour un bon fonctionnement du trafic cycliste, cela signifie que d’autres expansions infrastructurelles sont nécessaires.
Stockage sec et sûr
Aux nœuds importants ou dans des endroits dotés d’une infrastructure considérable, des espaces de stationnements ne sont non seulement nécessaires pour les voitures, mais également pour les bicyclettes. Les réverbères, poteaux et balustrades disponibles et même les façades des maisons sont rapidement occupés, ce qui crée une image chaotique. Des espaces de stockage insuffisants sont également un défi en matière de la manipulation. Tout cela empêche les gens de faire du vélo.
Des systèmes d’appui et des range-vélos simples doivent au moins offrir la possibilité d’attacher le vélo convenablement. Un toit offre une protection supplémentaire contre la pluie. Dans les espaces publics, des zones spéciales au marquage correspondant au sol ou des supports fixes peuvent être installées comme espaces de stationnement au bord de la route. Des box de stationnement verrouillables ou des parkings surveillés offrent encore davantage de confort et de sécurité.
En ce qui concerne la sécurité et l’usage, l’ADFC (Allgemeiner Deutscher Fahrrad-Club e.V) a développé son propre catalogue de critères pour les systèmes de stationnement pour vélos. Les modèles qui répondent à ses exigences sont recommandés par l’ADFC et ont reçu un certificat correspondant.
Pour promouvoir et soutenir l’électromobilité dans le domaine cycliste, des bornes de recharge pour vélos électriques peuvent être installées à des emplacements centraux. Cependant, les nombreux systèmes techniques posent un certain défi.
Si la batterie est retirée du vélo pour la charger, des boîtes verrouillables au raccordement électrique correspondant assurent une protection et une sécurité appropriées. En plus, des consignes aux installations de chargement et de stockage peuvent être utilisés pour garder le casque ou les sacoches de vélo.
Dans tous les cas, les communes doivent se renseigner sur les différentes options. Le cas échéant, les différents fournisseurs de systèmes s’occupent aussi l’expansion de l’infrastructure.
Sources:
Statistique de l’office fédéral des véhicules à moteur allemand
Infrastructures et développement du trafic
Zones de danger
Solutions innovatives
Options de rangement et mobilité électrique
Images
Couverture: fotolia.com © freebreath
Image de fond infographique installations cyclistes: fotolia.com © Bits and Splits
Image de fond infographique zones de sécurité: fotolia.com © Christian Müller
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